INPI : la base de données des brevets du XIXe siècle




Certains de vos aïeux ont-ils déposé des brevets d'innovation technique ? Le site de l'INPI vous permet de faire une recherche rapide par lieu et patronyme, dans un fonds de près de 400 000 dossiers originaux datant de 1791 à 1902.


Téléarchives : des originaux inédits que les généalogistes peuvent consulter gratuitement en ligne


Rôle des gabelles à Jarsay, Indre-et-Loire

Connaissez-vous Téléarchives ?

Ce site internet est une ressource généalogique très riche (avec plus d’un million de vues) qui propose la consultation gratuite de nombreux documents inédits, complétant les collections déjà accessibles en ligne.

Actes notariés, registres, livres et documents anciens, cartographie, cartes postales, photos de famille, etc., Téléarchives permet aux généalogistes de consulter, mais aussi de partager les fruits de leurs recherches.



Une vieille coutume : la plantation d'une vigne
en 1868, dans le Niortais et le Mellois




La plantation d'une nouvelle vigne était autrefois un acte important, considéré comme un événement familial et que l'on célébrait ensemble au village. En 1868, cette coutume était encore pratiquée aux environs de Niort, comme le rapporte l'écrivain Jules Guyot, auteur de l'Étude des Vignobles de France.

Cette étude, publiée trois ans après l’apparition du phylloxéra dans la région, est intéressante dans la mesure où elle vient compléter le témoignage de Maxime Arnaud [1]. Elle indique par exemple que les propriétaires de vignes parlaient déjà de les vendre où de les arracher, en tout cas au nord de Niort. La cause ne devait rien aux maladies : il était particulièrement difficile, à cette époque, de trouver de la main d’oeuvre bon marché, tant pour l’entretien que pour les vendanges.



Un régime de longévité à la mode des années 1860



En 1868, Jules Guyot publiait son deuxième tome concernant l'Étude
des Vignobles de France.
Dans le chapitre consacré aux Deux Sèvres,
M. Audebert, vigneron
 octogénaire, notaire et maire adjoint de Thouars, 
lui prodiguait quelques conseils tout simples pour vivre aussi longtemps
que lui. À déguster…



Dictionnaire de Patois Poitevin




Le patois poitevin, ou saintongeais, est ce qui subsiste de la langue parlée dans cette région au moyen-âge. En 1867, Gabriel Lévrier en fait l’inventaire dans son Dictionnaire Étymologique, à une époque où l’on commençait à observer un nivellement culturel à l’échelle du pays, annonçant le déclin des dialectes régionaux [1]

Le patois a des origines diverses, notamment celtique, latine, anglaise et bien sûr française. L'apport de ces langues correspond aux périodes de domination territoriale. Dans son ouvrage, l'auteur sépare les mots en plusieurs listes afin de les classer par origine. Le contenu se trouve regroupé ci-dessous en une seule liste. Les annotations postérieures sont indiquées entre parenthèses “[“ “]”.


Étymologie des patronymes Ayrault, Burgaud, Jottereau, Piboleau, Robin, Sabourin et Savarit



La rubrique « Nom de famille » sur Généanet propose l'étymologie de nombreux patronymes. Mais les définitions avancées ne sont pas pour autant les seules possibles. L'étude du patois poitevin, qui fut la langue parlée au moyen-âge dans l'ancienne province du Poitou, apporte une explication alternative pour les noms suivants, que l'on retrouve fréquemment dans cette région :


Étymologie du patronyme Quairé




La rubrique « Nom de famille » sur Généanet propose l'étymologie de près de 140 000 noms. Malgré cela, l'origine et la signification de nombreux patronymes restent indéfinies. C'est le cas avec QUAIRÉ, porté par une branche de mes ancêtres originaires de La Revêtizon, tout près de La Foye, paroisse où se concentre ce patronyme vers la fin du XVIIe siècle. [1]


Hippolyte Taine : l'Ancien Régime





Que connaissez-vous vraiment de l’ancien régime ? Du mode de vie de ses personnages et de leur évolution, des philosophies, des mentalités de l’époque ? De l’ampleur des fastes, du degré de misère, d’injustice et de désinvolture qui s’y côtoyaient ? Comment est-on passé de la France de Louis XIV à celle de Louis XVI ? Quels furent les acteurs de la Révolution ? Et finalement, de notre point de vue de lecteurs, quel parallèle est il possible de faire avec notre époque ?


Le drapeau rouge dans le contexte de la Révolution Française

Fusillade du Champ-de-Mars de Juillet 1791 : La Fayette [1] fait tirer sur les manifestants.
On note au premier plan le drapeau rouge brandi par la garde nationale.

Il est intéressant de noter les contradictions qui existent entre la signification originelle d'un symbole historique et celle que notre époque à retenue. Avec la loi du 21 octobre 1789, les révolutionnaires, non sans ironie, entendaient contrôler le droit de la population à manifester. Sa mise en application aboutira deux ans plus tard à la chute de La Fayette et de Bailly. L'histoire du drapeau rouge, qui deviendra plus tard l'emblème du communisme, est liée à cet évènement. Mais saviez-vous qu'en 1789 il avait une toute autre signification ?


1660 : Émigration des frères Briand

Portrait d'une famille de maçons (1/3)


Maçons et tailleurs de pierre sur un chantier au XVIIe siècle 
[Gravure d'époque. Source : blog d'ASEPA, Histoire du Vieux Pont]

Parmi mes ascendants, j'ai pu remonter jusqu'à Jean BRIAND (ca 1600-) et Jeanne MAROT, qui résidaient à Droux en Basse Marche, aujourd’hui Haute-Vienne, Limousin, village proche de Bellac au nord de Limoge. Ce couple est à l'origine de tous les Briand de Saint-Jean-de-Liversay et Benon (Charente Maritime), ainsi que de ceux de Saint-Florent et Saint-Symphorien (sud de Niort, Deux-Sèvres) [liste de cette famille sur Généanet].


Le métier de maçon au XVIIe et XVIIIe siècle

Portrait d'une famille de maçons (2/3) 




Laurent Briand, maçon propriétaire
en 1688 à Saint-Symphorien

Portrait d'une famille de maçons (3/3)

Laurent BRIAND (ca 1654-1720), fils de Léonard et de Jeanne DUMAS, est sans doute né à Droux dans le Limousin, d'où sa famille est originaire, ou bien à Saint-Jean-de-Liversay en Charente-Maritime, où s'est établi son oncle Joseph. On relève sa présence à Saint-Symphorien, dans les Deux-Sèvres, à la mort de son jeune frère Martin. Sa première fille Louise y naîtra en 1680.

Laurent est cité dans un acte notarié datant de 1688 [1]. L'acte rend compte des droits des différents partis concernant l'exploitation de métairies, dans un aveu rendu à Charles de MALVIN, seigneur de Saint-Symphorien à cette date :


Étymologie du patronyme Briand


Concernant l'étymologie du nom, on en trouve les définitions suivantes sur Généanet :

Briand, Briant
Sauf exception toujours possible, aucun rapport avec l'adjectif brillant. Il s'agit normalement d'un surnom d'origine bretonne, signifiant élevé, haut placé.

Brillant
Porté notamment dans la Sarthe et la Mayenne, rencontré aussi sous la forme Brilland, c'est selon M.T. Morlet le surnom d'un homme rusé (dérivé de l'ancien français bril = piège). On doit surtout envisager une déformation des noms Briand, Briant, par attraction du verbe briller.

Brient
Variante de Briand (voir ce nom) portée dans le Morbihan. On trouve la forme Briend dans les Côtes-d'Armor. Diminutifs : Briendo, Brientin.


Ci-dessous, deux toponymes en relation avec le patronyme Briand :
 celui de Châteaubriant, au nord-est de Nantes, en Loire-Atlantique, 
que l'on trouve sous la forme "Ch. Briand" sur cette carte de 1663 :





Et la commune de Martigné-Briand, au nord-est de Cholet, en Maine-et-Loire :




Dans les Deux Sèvres, à l'ouest de Celles-sur-Belle, se trouve le lieu-dit de Fief-Briand 
(Source : Inventaire du Patrimoine).



À Nantes, le château de Bois-Briand, fondé au moyen-âge, même si cette dénomination 
ne semble pas avoir de rapport direct avec ce patronyme. Voir à ce sujet la fiche du Château de Bois-Briand
siège au XVIIe siècle des Charette de la Contrie, puis au XVIIIe de Felix Cossin, corsaire.



Liens :

Portrait d'une famille de maçons (1/3) :
1660 : Émigration des frères Briand

Portrait d'une famille de maçons (2/3) :
Le métier de maçon au XVIIe et XVIIIe siècle

Portrait d'une famille de maçons (3/3) :
Laurent Briand propriétaire en 1688 à Saint-Symphorien





L’énigmatique ascendance
de Marguerite de Barbezières

Origine

Les Barbezières sont une ancienne famille noble originaire de la principauté de Marcillac, en Angoumois, aujourd'hui Marcillac-Lanville en Charente. Non loin, en bordure de Charente Maritime, se trouve la paroisse de Barbezières dont elle a pris le nom.


Armes : d'argent à trois fusées et deux demi-fusées accolées 
en fasce de gueules, de la Branche de Saint-Mary.


Ils sont cités pour la première fois en 1303, cinq ans avant le procès des Templiers, lorsqu’un seigneur de Barbezières est sommé par Philippe le Bel de rejoindre son armée [v. à ce sujet]. Se succèdent ensuite plusieurs personnages historiques, dont les plus connus sont peut-être les chevaliers Geoffroy de Barbezières de la branche de Chemerault, et ses deux fils François et Méry, proches serviteurs de Charles IX et Henri III [v. présentation d'O'Gilvy].


Famille de Barbezières :
Actes relevés dans les registres

Sanxay

(Vienne)



Décès de Marie Gillier, épouse de Géoffroy de Barbezières, chevalier seigneur de 
la Roche-Chemerault, le 22 septembre 1677 à Sanxay :


Seigneur de Barbezières sous Philippe le Bel

La plus ancienne mention du nom de Barbezières (1303, Bibliothèque Nationale) est liée à la tentative de conquête de la Flandre par Philippe IV de France, dit Philippe le Bel (1268-1314).


Hommage du Roi Edouard Ier d'Angleterre, duc d'Aquitaine, à Philippe le Bel c1293.